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Rapport annuel 2017-2018

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Services
résidentiels

Prendre le temps nécessaire de se réapproprier une stabilité en milieu de vie sécuritaire et cheminer vers un logement autonome.

À travers un vaste éventail d’ateliers de développement personnel, de causeries et d’activités, jumelés à du soutien psychosocial offert par une équipe d’intervenantes multidisciplinaires, les résidentes retrouvent à leur rythme la capacité d’agir et de cheminer vers plus d’autonomie et de stabilité en logement pour rompre le cycle de l’itinérance, de l’exclusion et de la violence.

  • Faits saillants
  • Qui sont-elles ?
  • Fréquentation
  • Enjeux sociaux
  • Résultats

Main Content

FAITS SAILLANTS

  • Les demandes provenant de femmes issues de l’immigration et vivant de la violence conjugale et/ou familiale ont connu une hausse significative. Le Secrétariat à la condition féminine du Québec nous a octroyé un financement pour adapter nos outils, approches et nos services pour mieux répondre aux besoins de ces femmes.
  • La Fondation Echo a renouvelé pour trois ans son soutien financier pour fournir des services d’aide en santé mentale. Par exemple, dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale, plus de 150 participantes ont bénéficié d’activités et d’ateliers sur la gestion du stress et de l’anxiété, l’utilisation des rêves pour notre bien-être, reiki, massages et zoothérapie.
  • Les résidentes ont pu développer et exprimer leur créativité en travaillant avec l’artiste VeroniKaH à la réalisation d’une toile intitulée Renaissance. Cette oeuvre a été vendue lors de la soirée-bénéfice des Prix Femmes de mérite
  • Lors de l’évaluation de nos services résidentiels, les locataires des Jardins du Y soulignent que le soutien communautaire est apprécié et utilisé, que l’endroit est sécuritaire et abordable et qu’elles considèrent que leur qualité de vie s’est grandement améliorée depuis qu’elles y habitent. Du côté de La Résidence, les participantes disent ressentir un sentiment de sécurité ; elles notent également que les ateliers et activités sont importants et qu’elles apprécient grandement les suivis psychosociaux individuels.
  • Nous avons complété la deuxième phase de la Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) qui a permis de renouveler certaines installations aux Jardins du Y, pour préserver la sécurité des lieux, en plus d’embellir et d’harmoniser l’espace.
  • Nous avons présenté notre modèle (services, approches, valeurs, réussites et défis à venir) lors du colloque « Perspectives féministes sur le logement des femmes ». De plus, pour tisser des liens, partager notre expertise et enrichir nos pratiques, nous avons assisté au 7e Colloque biennal « Parce que l’avenir nous habite » ainsi qu’au Colloque national sur l’itinérance organisé par le CRÉMIS pour le MSSS.
  • Depuis septembre 2017, les participantes du Y des femmes, en particulier les résidentes et les locataires, peuvent participer gratuitement à un groupe d’art-thérapie offert en partenariat par le Musée des beaux-arts de Montréal.
  • Le Y des femmes est partenaire du nouveau projet de logement Brin d’Elles pour femmes vieillissantes, dont la première pelletée de terre a eu lieu au printemps. Dans un contexte global de vieillissement de population, où les femmes âgées sont plus pauvres et plus seules que les hommes, le logement sécuritaire et abordable pour elles est particulièrement important.
1875
Dès sa fondation, le Y des femmes de Montréal offre des services de logement
1954
Service d'hébergement d'urgence
1975
Auberge Transition, une des premières à accueillir des femmes victimes de violence conjugale avec leurs enfants.
1985
Début de la collaboration avec Moisson Montréal
2002
Programme de réinsertion sociale La Résidence
2004
Logements communautaires Brin d'Elles Saint-Laurent
2005
Logements communautaires Les Jardins du Y
2007
Logements communautaires Brin d'Elles Saint-Michel
1875
Dès sa fondation, le Y des femmes de Montréal offre des services de logement
1954
Service d'hébergement d'urgence
1975
Auberge Transition, une des premières à accueillir des femmes victimes de violence conjugale avec leurs enfants.
1985
Début de la collaboration avec Moisson Montréal
2002
Programme de réinsertion sociale La Résidence
2004
Logements communautaires Brin d'Elles Saint-Laurent
2005
Logements communautaires Les Jardins du Y
2007
Logements communautaires Brin d'Elles Saint-Michel

QUI SONT-ELLES ?

En 2017-2018 les résidentes et les locataires des services résidentiels du Y des femmes étaient âgées de 19 à 70 ans. Elles étaient toutes dans une situation de vie précaire et 69 % d’entre elles présentaient des problèmes de santé mentale d’intensité variable. La majorité des résidentes vivaient sous le seuil de la pauvreté et près de 20 % occupaient un emploi. 68 % des résidentes rapportent avoir vécu un ou plusieurs épisodes de violence (conjugale, familiale, sexuelle).

Nous notons une nette augmentation des demandes des femmes des diverses communautés culturelles et 58 % des femmes hébergées étaient issues de l’immigration.

Fréquentation

79 FEMMES ont bénéficié des services résidentiels offerts par le Y des femmes, dont 46 à La Résidence.

LA RÉSIDENCE

34 chambres au sein d’un programme de réinsertion sociale avec suivi psychosocial hebdomadaire. TAUX D’OCCUPATION : 93 %

LES JARDINS DU Y

21 appartements avec soutien communautaire.
TAUX D’OCCUPATION : 100 %

BRIN D’ELLES

33 appartements avec soutien communautaire gérés en collaboration avec la corporation Brin d’Elles et répartis sur deux sites (Saint-Michel et Saint-Laurent). TAUX D’OCCUPATION : 100 %

À toutes les personnes qui œuvrent au Y des femmes,

Je vous remercie de tout mon cœur pour votre amour et compassion sans limites et le travail titanesque que vous faites pour aider des femmes comme moi.

Je viens de la Russie et j’étais dans une situation difficile. Je me suis mariée et je suis partie vivre au Canada avec mon mari et tous mes biens. Mais, six mois plus tard, je subissais de la violence morale, physique et matérielle et je me suis enfuie loin de lui.

Je manque de mots pour vous exprimer ma gratitude, pour l’attention et votre préoccupation envers le destin des femmes qui ont besoin de vous, Merci pour votre support, psychologique et matériel.

Marina, ancienne résidente

ENJEUX SOCIAUX

#ITINÉRANCE

Lors du dénombrement sur l’itinérance visible effectué au printemps 2015, les femmes représentaient 24 % des personnes en situation d’itinérance à Montréal.1 Toutefois, ce dénombrement ne tient pas compte de l’itinérance cachée, extrêmement difficile à évaluer et qui caractérise l’itinérance des femmes : chez des ami.es, de la famille, des inconnus en échange de services sexuels, etc. Il est à souligner que les femmes autochtones et immigrantes sont surreprésentées parmi les femmes en situation d’itinérance.

De 73 % à 81 % des femmes itinérantes sont ou ont été victimes de violence, psychologique, physique ou sexuelle, selon des études menées à l’échelle du pays.2

#VIOLENCE

Plus de 80 % des victimes de violence sexuelle et conjugale sont des femmes.3 Les Montréalaises sont plus souvent victimes de violence sexuelle que partout ailleurs au Québec.4

#SANTÉ MENTALE

Le pourcentage de troubles de l’humeur et d’anxiété est significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes.5 Ces troubles peuvent être l’effet post-traumatique d’expériences d’abus physiques ou sexuels durant l’enfance, de négligence, de « victimisation », de violence conjugale, de viol ou de harcèlement. D’autres facteurs de risque associés à des problèmes de santé mentale incluent une faible scolarité, un faible revenu, la précarité d’emploi, la monoparentalité et un statut d’immigrant ou de réfugié. La pauvreté constitue un des indicateurs les plus puissants de l’augmentation, de l’alourdissement et de la persistance des problèmes de santé mentale dans la population. Les statistiques démontrent que les femmes, particulièrement les mères cheffes de famille et les femmes âgées, sont parmi les plus pauvres de la société.6

RÉSULTATS

STABILITÉ ET AUTONOMIE DURABLES

Un de nos principaux objectifs est l’atteinte de la stabilité en logement. Cette année, 15 femmes sur les 17 qui ont terminé leur cheminement à La Résidence ont retrouvé une vie stable en logement autonome. 76 % des locataires des Jardins du Y y habitent depuis plus de cinq ans. Quant aux locataires de Brin d’Elles St-Laurent, 100 % de celles que nous avons référées, y vivent depuis plus de cinq ans. Lorsque les femmes quittent leur logement, elles le font surtout pour des raisons de santé.

RÉFÉRENCES
1 Je compte Montréal 2015. Dénombrement des personnes en situation d’itinérance à Montréal le 24 mars 2015, p. vi.
2 Gélineau, L. (2008). La spirale de l’itinérance au féminin : pour une meilleure compréhension des conditions de vie des femmes en situation d’itinérance de la région de Québec, Rapport de la recherche qualitative, Québec, 130 p. ; Plante, M.-C. (2007). Lutte contre la pauvreté au Québec : le cas des jeunes femmes itinérantes, Université de Montréal, Faculté des études supérieures, Montréal, 138 p.
3 Ministère de la Santé publique du Québec, statistiques 2011
4 Conseil du statut de la femme, Égalité hommes-femmes, portrait statistique, Montréal, par Lorraine Rochon, 2015, p.67
5 Statistiques Canada, Martin Turcotte. Les femmes et la santé, http://www.statcan.gc.ca/pub/89-503-x/2010001/article/11543-fra.htm#a2
6 Réseau québécois d’action pour la santé des femmes. Femmes et santé mentale, http://rqasf.qc.ca/files/santementale.pdf
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Ce rapport annuel couvre la période du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018 et a été déposé à l’assemblée générale annuelle des membres le 27 septembre 2018.
Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec • ISBN – 978-2-923046-48-8
Conception : Service des communications du Y des femmes de Montréal • Graphisme : Le Poulpe
1355, BOUL. RENÉ-LÉVESQUE OUEST, MONTRÉAL (QUÉBEC) H3G 1T3 • Tél. : 514 866-9941 • Téléc. : 514 866-4866
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